La dépression prénatale de la femme enceinte, kesako ?

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Dépression prénatale – Si de nombreuses mères et de nombreux ouvrages parlent de façon de plus en plus décomplexée de la dépression post-natale, plus connue sous le nom de baby-blues, la dépression pré-natale reste malheureusement un sujet peu abordé.

Dépression prénatale chez la femme enceinte, kesako ?

La dépression prénatale de la femme enceinte, kesako ?

Cette confidentialité ajoute à la souffrance des mamans qui en sont victimes, qui se sentent d’autant plus seules et marginalisées. Pourtant, ce passage à vide touche de nombreuses femmes enceintes, qu’il s’agisse de leur premier enfant comme du cinquième. Toute future maman le sait : l’arrivée d’un bébé est un chamboulement vertigineux tant sur le plan hormonal et physique que sur le quotidien présent et futur.

Pour certaines, le résultat positif du test de grossesse, qu’elles aient ardemment souhaité ce bébé ou non, peut provoquer une peur soudaine et une remise en question de toutes leurs certitudes. Pour d’autres, les difficultés apparaîtront plus tardivement, au cours de la gestation parce qu’elles vivront mal les changements physiques, parce que la grossesse s’avérera difficile ou encore parce que des traumatismes non résolus de l’enfance resurgiront soudainement.

Stress et dépression prénatale

Profonde tristesse, incapacité à se projeter dans le futur avec son enfant pouvant aller jusqu’au rejet du bébé à naître, angoisse, désintérêt pour à peu près tout, multiplication des comportements à risques (alcool, cigarette, drogues etc.) sont quelques uns des signes possibles de la dépression prénatale.

Dans une société où il est de bon ton de se réjouir de l’arrivée d’un bébé, où l’on attend d’une femme enceinte un visage épanoui, une légèreté de vivre, la plupart de ces futures mères taisent leur douleur et se parent du masque d’allégresse que l’on espère les voir porter.

Ce non-dit les enferme encore plus profondément dans leur souffrance, elles se pensent anormales et préfèrent garder pour elles leurs larmes et leurs pensées par peur d’être jugées.

Il n’y a pas obligatoirement de fondement raisonné à la dépression pré-natale mais elle doit être entendue et peut être parfaitement prise en charge par le médecin traitant, la sage-femme ou le gynécologue soit grâce à une simple écoute et un dialogue souvent suffisants, soit, pour les dépressions plus profondes, grâce à une aide médicamenteuse compatible avec la grossesse.

Dépression pré-natale et baby blues

Avoir des difficultés à assumer sa grossesse, à l’accepter ou souffrir d’une dépression pré-natale ne sont en aucun des signes présageant d’une future «mauvaise mère» et ne doivent en aucun cas être pris comme tels, ni par la future maman, ni par son entourage.

Cela doit être perçu de la même manière que l’est aujourd’hui le baby-blues, comme un simple passage émotionnellement difficile mais qui, avec de la compréhension, de la bienveillance et de l’aide, peut être surmonté pour que le reste de la grossesse se vive pleinement et sereinement. Pour en savoir plus sur la dépression prénatale chez la femme enceinte : source

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Summary: Avoir des difficultés à assumer sa grossesse, à l’accepter ou souffrir d’une dépression pré-natale ne sont en aucun des signes présageant d’une future «mauvaise mère» et ne doivent en aucun cas être pris comme tels, ni par la future maman, ni par son entourage.

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